16 Mai 2005
Bulles inconscientes des pensées,
souvenirs myrtilles ou murs pour se cogner,
souvenirs-ribambelles de sensations mielles à en courir,
de cafards en coups de blues,
noyant la joie dans un nuage d'amertume...
C'est à mourrir...
Après présentations, les souvenirs reprennent leur jour,
reconnaissant l'amour, mort pour toujours,
évoquant un brin de joie à l'encontre d'une envie,
fidèle compagne, qui, d'alors te sourie.
Mais quand je lis et relis mes pensées (!),
celles d'un jour, alors adorées,
il n' a pas à se méprendre, signaler le moindre hic !
car les images que j'ai de toi
sont à jamais sur plaques photographiques.
Après présentations, les souvenirs s'effacent;
tu es là, las avec moi, quoiqu'ils fassent,
passé-dépassé par un présent heureux
pas prêt à se faire repasser...
Ce présent toujours mieux savouré
parceque plus fort et plus haut,
plus vrai aussi, reflet de mes voeux.